Futur Collège de La Combe

Toutes les bonnes choses retenues à l’issue de la démarche participative

De l’atelier à l’avant-projet en passant par le rapport de synthèse

L’atelier participatif consacré au futur Collège de la Combe a débouché sur un rapport de synthèse qui revient à la fois sur la démarche et sur toutes les idées, suggestions et attentes exprimées par les participants. L’équipe de projet, après analyse, a organisé les demandes de façon à pouvoir les intégrer au développement du projet, là où c’était possible, là où cela faisait sens. Le document s’articule autour des grandes thématiques explorées pendant l’atelier : d’une part les usages et les aménagements du site, d’autre part la mobilité sur le périmètre et ses abords immédiats, enfin les zones d’opportunité identifiées aussi bien à l’intérieur des bâtiments que dans la cour et aux alentours. Le rapport de synthèse est accessible à tous à la fin pu présent article.

Des idées discutées, puis regroupées

Lors de l’atelier, les participants ont exprimé de nombreuses attentes et suggestions. Pour en tirer la substance, les mandataires spécialisés ont procédé à une première analyse “à chaud” en fin d’atelier, en regroupant les apports selon de grands thèmes et idées fortes. Cette grille de lecture a ensuite permis au groupe de travail de transformer la matière recueillie en propositions concrètes. Puis, chaque proposition a été élaborée sous forme de fiche, notamment avec une mise en perspective des éléments ‘à privilégier’ ou ‘à éviter’. « Nous sommes ravis de pouvoir transcrire certaines des bonnes idées apportées par les habitantes et habitants de Lutry dans le projet du Collège de La Combe. » commente Pierre-Alexandre Schlaeppi, Municipal.  En cela le rapport est un outil précieux pour la suite du projet.

Les grands enseignements

Un constat s’impose : l’attention des participants s’est concentrée davantage sur l’extérieur des bâtiments que sur la mutualisation des intérieurs. Cette focalisation traduit une forte sensibilité à l’environnement, à la mobilité et aux usages collectifs. Les propositions liées aux espaces extérieurs — comme la thématique, au sens large de l’eau, la nature, l’éclairage public ou encore le mobilier urbain — ont été perçues comme essentielles pour donner vie au site et favoriser son usage auprès du plus grand nombre. Toutefois, des idées visant à enrichir la dimension culturelle, ouvrir l’accès à la cantine ou diversifier les usages de la salle de gymnastique traduisent une volonté de faire du collège un lieu qui dépasse sa seule vocation scolaire. Enfin, la réflexion sur la mobilité et la cohabitation des deux collèges inscrit le projet dans une logique territoriale plus large.

Et maintenant ?

Les dix propositions qui émergent de cette démarche ne constituent pas des décisions définitives, mais des bases de travail. Chaque suggestion va ensuite passer à travers divers filtres : faisabilité, pertinence au regard du projet, cohérence avec les objectifs globaux de ce dernier, droit supérieur et respect de l’enveloppe budgétaire. L’exercice de l’atelier participatif arrive à son terme et nous sommes heureux de constater que la dynamique insufflée a permis, une fois encore, de mettre en lumière que la construction d’un collège ne repose pas exclusivement sur des plans d’architectes, mais aussi sur la société civile et ses acteurs et qu’ensemble, nous arrivons à converger vers un objectif partagé et de permettre à cette nouvelle pièce urbaine de s’ériger en infrastructure aux diverses vocations.